lundi 30 avril 2007

un fait divers breton en 1773

UN FAIT DIVERS BRETON
SOUS L'ANCIEN REGIME
(1773)


ou comment deux Guégonnais furent victimes d'un Servantais à Bieuzy en 1773...



1) RECONSTITUTION DES FAITS :


Mardi 25 MAI 1773

Deux laboureurs originaires de la paroisse de Guégon - dépendant de l’évêché de Vannes, près de Josselin, en pays gallo - , Julien Courtel, du village de Bodégan et son voisin du Bois Liscot, François Le Callonnec, âgés respectivement de 40-45 et 52 ans, s'en retournent chez eux après avoir participé à la foire de Landaul, dans le Vannetais bretonnant, à une vingtaine de kilomètres à vol d’oiseau de leur domicile [2]. La nuit approchant, et après une marche de plusieurs kilomètres, les deux compagnons demandent hospitalité à Jan Allano, laboureur au village de Scoulboh en Pluvigner, - à la lisière sud de la forêt de Floranges -, âgé de 66 ans, et qui connaît le plus jeune pour l’avoir déjà hébergé. A peine y sont-ils accueillis qu'arrive un troisième homme, Joseph Le Faucheux fils, âgé d'environ 26-27 ans, et qui souhaite, selon toute vraisemblance, y trouver un gîte pour la nuit. Il engage cependant le maître de maison ainsi que ses hôtes qu'il ne connaît pas, bien qu'étant originaire de Saint - Servant, paroisse à la frontière sud de Guégon, à se rendre au cabaret du bourg trévial de Bieuzy pour le repas du soir. Si le premier refuse la proposition, les Guégonnais, quant à eux, acceptent volontiers. Le nouveau trio ainsi formé prend la direction de l’est, à environ 1,5 kilomètres, en bordure de la forêt de Lanvaux, vers le cabaret de Louis Guimar (30 ans) et de sa femme Jeanne Le Marie (29 ans).

C'est à neuf heures qu’arrivent les deux "Gallots", accompagnés de leur nouvel ami, dont la cabaretière, qui le connaît déjà, avait remarqué qu'il portait « un fouet autour de lui et dont le pied avait une grosse massue ». Elle remarqua que « les deux autres étaient sans fouet ni bâtons ». Une fois attablés, ils commandent à la patronne, à défaut de viande dont les trois hommes avaient d’abord voulu se régaler, une omelette (une douzaine et demie d’oeufs), du pain et trois bouteilles de cidre.

Le repas terminé, Julien Courtel, se fait échanger un écu de six livres auprès de la cabaretière qui lui rend un écu de trois livres, quarante sols de liards et deux sollets (?) de dix sols [3]. C’est alors que « le défunt " (sic) [alias Julien Courtel] dit à Le Faucheux :
« Comptez vingt sols six deniers en liards pour ma part de la dépense et celle de mon camarade », proposition qu’exécute le Servantais, qui de son côté, donne à la patronne dix sols, soit le tiers de la dépense totale qui s'élève donc à trente sols et six deniers. Puis Courtel les invite tous à aller dormir en disant :
« Il est temps d’aller nous coucher ».
Mais Le Faucheux, soucieux de poursuivre la soirée, commande un nouveau repas arrosé d'une bouteille de cidre, que Courtel seul, cette fois, règle intégralement. Suite à cette deuxième commande, Louis Guimar était allé se coucher.

Nuit du 25 au 26 mai

C'est entre minuit et minuit et demi que repartent les trois compagnons, sans bruit aucun et « de bonne humeur et paraissant amis ». Avant de franchir le seuil, la cabaretière conseille à Le Faucheux de donner le bras à Courtel qui ignore l'existence d'une marche dangereuse. Le Gallo avait-il trop arrosé son dîner ou n’était-ce qu’une simple prévention ? Pourquoi alors ne pas avoir prévenu son ami Le Callonnec ?

Sur le chemin du retour, arrivés au lieu-dit « La Lande du Roscouët », Joseph Le Faucheux pousse Julien Courtel dans un champ de seigle. Etonné, le Guégonnais lui demande la raison de son geste. Le Faucheux, en guise de réponse, le pousse à nouveau par-dessus un fossé en lui disant :
« Je vais bien t’en donner d’autres.»
C’est alors qu’il franchit le fossé qui les sépare et lui assène un violent coup de bâton sur la tête. Son ami Le Callonnec veut lui porter secours, mais, victime de la même correction, il s'enfuit, préférant sauver sa vie. Mais après avoir parcouru l'équivalent « d'une portée de fusil ou à peu près », « tombant de faiblesse », il est rejoint par son agresseur qui lui administre « tant de coups qu’il le laisse pour mort.»

Après ces méfaits nocturnes, le jeune homme s'en va tambouriner à la porte du moulin du Pont en Pluvigner, situé près du ruisseau du Fao, à cinq cents mètres au sud-est de Scoulboh et à deux kilomètres du bourg de Bieuzy. Le père François Le Poulain, âgé de 60 ans, reconnaît la voix de l'importun qu'il avait rencontré la veille, vers les huit heures du soir, sur la chaussée de son moulin. Il avait alors refusé la proposition de Le Faucheux qui lui avait demandé :
« Je vais à Bieuzy. Venez avec moi ; j’ai affaire à mon père et nous l’enverrons chercher.»
Il demande à son fils Joachim d'aller lui ouvrir. « S’étant levé de son lit et Le Faucheux étant entré dans le moulin, il lui demanda s’il y avait des sacs de farine pour se coucher, qu’il lui dit oui et Le Faucheux se jeta sur des sacs de farine et dormit dessus. »

Mercredi 26 mai

A leur réveil, l'homme était déjà parti.

Au même moment, François Le Callonnec revient à lui, et se dirige, en se traînant, plus mort que vif, vers la ferme de Jan Allano à qui il apprend son aventure de la nuit. La nouvelle de la mort de son voisin Courtel se répand comme une traînée de poudre : la justice des « juridictions de Pluvigner et annexes [4]», sise à Auray en la paroisse de Saint-Gildas - dont le président, le procureur fiscal Clément Marquer, qui a appris « par bruit public qu’il a été trouvé un homme mort près le village du Roscouët, trève de Bieuzy, paroisse de Pluvigner, sous les fiefs de la seigneurie » - , s'empare de l'affaire.

Le soir même, à dix-huit heures, le criminel, qui s’en revient, en compagnie de sa femme, du bourg de Pluvigner, retourne au moulin où il avoue au fils Le Poulain avoir, la nuit - même,
« donné de bons coups de bâtons à des Gallos hier au soir du côté de Bieuzy ». Puis il « fut rejoindre sa femme qui l’avait devancé et qui n’avait rien entendu de la conversation et continuèrent leur route vers Bieuzy. »

Jeudi 27 mai

Le lendemain matin, à dix heures, deux chirurgiens, Marcel Dominique Philippe, sieur de Kerarmel (26 ans), docteur en médecine et « médecin officiel de la ville d’Auray [5] », accompagné de Louis Vincent Avril, maître en chirurgie et chirurgien juré à Auray, paroisse de Saint-Gildas - convoqués la veille par Hypolite Mercier, « sénéchal et seul juge des dites juridictions [6] », et assignés par Jacques Ollivier, « sergent des juridictions de Pluvigner et annexes » - s'emploient, sur le lieu du crime, à autopsier le corps du défunt afin de définir la ou les causes du décès [7].

En prélude à l’autopsie, Hypolite Mercier, accompagné de Maître Jean Boissela, greffier ordinaire, de Jean Rebillar, « interprète de la langue bretonne à la française et de la française à la bretonne », ainsi que de plusieurs particuliers, se livre à une description détaillée de l’aspect physique du cadavre :

« ... étant tous arrivés de compagnie au bout de ladite lande du Roscouët distante de notre demeure à environ cinq quarts de lieue [8], nous y avons trouvé un cadavre étendu dans le bas de la susdite lande près le fossé du champ entre le chemin chartier qui conduit de Bieuzy à Pluvigner et le (mot ill.) qui conduit à la sortie du champ, chemin des gens de pied, au dit village de Roscouët à trois à quatre pieds dudit fossé, lequel avait le visage tourné vers le ciel, de la taille d’environ quatre pieds huit pouces cheveux châtains, barbe et sourcils noirs, le nez allongé et maigre, paraissant à l’âge d’environ quarante à quarante-cinq ans, ayant un vieux chapeau de laine à-côté de lui, vêtu d’une veste de toile, veston et gilet de laine brune, dessous culotte de toile (mot ill.) déboutonnée, de mauvaises guêtres de laine brune sans bas (?), de gros souliers de cuir mailletés bouclés (?) de cuivre, lequel nous aurions ( ?) fait fouiller par notre sergent. Il s’est trouvé dans la poche droite de sa culotte un écu de trois livres, un sollet ( ?) de dix sols et un liard, et dans une des poches de sa veste de laine une petite bourse de cuir sale, vide, et un petit couteau (mot ill.) de bois noir. »

Puis au moyen de l’interprète, Mercier interroge les particuliers au sujet du cadavre. Ils affirment tous « ne le connaître, ni les auteurs de sa mort et refusé de se nommer ».

« Ensuite de quoi, avons ordonné aux dits Maîtres Philippe sieur de Kerarmel et Avril, médecin et chirurgien, de procéder à la visite extérieure et intérieure du dit cadavre ».
Leur rapport clinique est le suivant :

« ... On nous a présenté le cadavre d’un homme (...), requis d’en faire l’ouverture, serment reçu de nous, avons procédé à la visite extérieure dudit cadavre. Nous avons vu et fait voir à Messieurs les juges une plaie pénétrante jusqu’aux os du crâne à l’angle supérieur et postérieur du pariétal [9] gauche, longue d’un pouce, une autre plaie pénétrante à la partie moyenne du bord postérieur du pariétal droit, longue d’un demi-pouce, une autre de deux lignes sur les sourcils à l’angle externe de l’oeil, une excoriation[10] sur le bout du nez et une contusion sur la partie moyenne des premières fausses côtes de l’étendue d’un pouce.
Procédant à la visite intérieure, nous avons trouvé le péricrâne[11] considérablement engorgé et toute la calotte aporeucratique [12] (?) contuse et tuméfiée ; le péricrâne enlevé, nous avons découvert une fracture considérable s’étendant de l’angle supérieur du pariétal gauche jusqu’à la suture squameuse [13] des temporaux du côté droit. De plus, cette fracture se terminait du côté gauche en étoile et il y avait plusieurs pièces d’os du crâne séparées les unes des autres. La calotte osseuse enlevée, nous avons vu et fait voir à Messieurs les juges les vaisseaux de la dure-mère [14] extrêmement engorgée et sous cette membrane un épanchement considérable dont nous avons extrait plusieurs caillots. Les vaisseaux du cerveau étaient pareillement engorgés, les ventricules abreuvés d’une quantité de sérosité [15] sanguinolente ; cet engorgement et cet épanchement se propageaient jusqu’à la base du crâne et sur le cervelet. Continuant nos recherches aux autres capacités, les viscères du bas ventre et de la poitrine nous ont paru dans leurs états naturels. »
Leur conclusion est sans appel :

« Le tout considéré, nous estimons que la mort dudit sujet n’a pu être occasionnée que par des coups portés avec violence par instruments contondants [16] comme pierres ou bâtons et autres, lesquels ont produit les fracas d’os et les désordres mentionnés ci-dessus. »

L'après-midi, quant à elle, est consacrée à l'audition à Scoulboh de Jan Allano (en langue bretonne) et de François Le Callonnec (en langue française), « premier témoin ouï en notre information d’office ». A ce dernier, retrouvé allongé sur la paille dans l’étable de son hôte, « attendu sa triste situation et l’état dangereux où nous [Clément Marquer et les autres] le voyons, par les coups et blessures qu’il a reçus », il est demandé, sur place, une déposition concernant les faits de la nuit.

Ce même jour est inhumé « en terre sainte », dans le cimetière de Saint-Bieuzy, Julien Courtel « âgé de 50 ans, époux de Marie Bompais, laboureur décédé d’hier à Bieuzy.[17] »


Vendredi 28 mai


Le sergent François Le Galvan convoque trois témoins à comparaître le lendemain à la Chambre du Conseil de Pluvigner afin « d’être ouïs et répondre des faits dont ils sont enquis, leur déclarant que s’ils laissent défaut à la dite assignation, ils seront condamnés en l’amende de dix livres et rassignés à leur frais » : il s’agit de Louis Guimar, cabaretier (en langue bretonne), Jeanne Le Marie, son épouse (en langue française) et François Le Poulain, meunier (en langue française).

Mardi 1er juin

C'est au tour du fils Le Poulain d'être convoqué.
Toutes les dépositions concordent. La culpabilité de Le Faucheux ne fait aucun doute.
Mais, une semaine après les faits, l'accusé demeure introuvable. Le procureur fiscal Clément Marquer, s’exprime en ces termes :
« Je requiers sous (mot ill.) que le nommé Joseph Le Focheu (sic), fils, de la paroisse de Saint-Servant près Guégon, soit pris et appréhendé au corps et constitué prisonnier dans les prisons de cette seigneurerie pour être ouï, interrogé et répondre aux (mot ill.) et au cas qu’il ne puisse être pris, ordonne qu’il sera suivi à bans et cri public, et que ses biens meubles soient annotés et les fruits et ses immeubles saisis pour être régis, le tout suivant l’ordonnance, fait en la chambre du Conseil à Pluvigner, ce premier juin mil sept cent soixante treize. »

Quatre mois après les faits, le 9 septembre 1773, est inhumé, à son tour, « Jan Allano, 54 ans, époux en secondes noces de Janne Le Dandec [ou Le Dévédec ?], laboureur décédé à Scoulboh »

Sept ans plus tard, le 19 avril 1780, « François Calonec », « laboureur âgé de 65 ans environ » décède au Bois Liscot (paroisse de Guégon).

Le criminel demeure introuvable...


2) NOTES :

[1] Source : Archives Départementales de Vannes (56) - Série B - Affaires Criminelles 1773-1775 ; 40 pages manuscrites.

2 Entre Locoal-Mendon et Pluvigner (Pleuigner en breton), c’est-à-dire au sud-ouest des Landes de Lanvaux (Morbihan).

3 La monnaie au XVIII siècle : Bataille, Etienne, De par le roy et la justice, chronique judiciaire d’une sénéchaussée bretonne du XVII à la fin du XVIII (Auray), tome I, Pp. 294, 295 ; « La livre n’était pas une monnaie de compte, les paiements se faisaient en écus, sols, deniers ou liards. L’écu courant était une pièce valant 3 livres (le petit écu). Mais il existait aussi le gros écu (6 livres). La livre (tournois) valait 20 sols ou 240 deniers. Le sol (ou sou) valait 12 deniers, le liard valait ¼ de sol ou 3 deniers, le denier qui valait un 1/3 de liard n’était plus beaucoup utilisé à la fin du XVIIIe s. »

4 Op. cit. Les justices seigneuriales - La juridiction de Pluvigner et annexes, Tome II, p. 236 et suiv.

5 Bataille, Etienne, Au nom du roy et de la justice. Ce personnage appartient à une famille de chirurgiens : son père, Dominique Philippe, chirurgien et docteur en médecine, officiait déjà en 1750 ; son frère, Louis Paul Philippe, né en 1756, était également chirurgien ; Tome II, p. 291.

6 Id. La sénéchaussée : elle « désignait à la fois le siège de la justice royale et le ressort de la juridiction. Anciennement le siège de la juridiction royale d’Auray était établi à Vannes sous l’autorité du « Sénéchal de Vannes et Auray », assisté d’un lieutenant plus spécialement chargé du ressort d’Auray. En 1564, le roi Charles X créa une sénéchaussée distincte pour Auray ; sa compétence s’étendit sur 25 paroisses [dont celle de Bieuzy]. Des lieutenants généraux puis des sénéchaux s’y succédèrent jusqu’à la Révolution. Le sénéchal, conseiller du roi, premier juge criminel, civil et de police, instruisait le procès et était assisté par le jugement d’assesseurs choisis, pour chaque procès, parmi les plus anciens avocats postulants inscrits à la juridiction royale d’Auray.»

7 Id. ; l’auteur rappelle le rôle des « médecins et chirurgiens légistes ». Ces derniers « étaient requis par les juges royaux et seigneuriaux pour l’examen des blessés et de cadavres. Ils procédaient en présence des magistrats et déposaient un rapport de leurs constatations pour être joints à la procédure. »

8 Id. Les unités de mesure au XVIIIe siècle. La lieue : la lieue commune mesure 4444 mètres, la lieue bretonne officielle mesurant 2400 toises de 6 pieds soit 4677 m. Autres mesures : le pied de 12 pouces = 0, 32 m ; le pouce de 12 lignes = 0, 27 ; la toise de Paris (6 pieds) = 1, 94 m. ; tome I.

9 L’écriture de ces hommes de science étant truffée de termes spécialisés relatifs à l’anatomie, il paraît utile de les expliciter ; pariétal (lat. paries, paroi) ; os pariétal : chacun des deux plats constituant la partie moyenne et supérieure de la voûte du crâne.

10 excoriation (lat. excories, de corium, cuir, peau) : écorchure superficielle.

11 péricrâne : périoste [membrane qui entoure les os] de la surface extérieure du crâne.
12 Terme inconnu

13 squameux (lat squama, écaille) : couvert de squames, lamelles épidermiques qui se détachent de la peau, particulièrement dans les dermatoses (psoriasis, ...).

14 dure-mère : la plus externe des trois méninges, fibreuse et très résistante.

15 sérosité (lat. sérum, petit lait) : Liquide, analogue à la lymphe, contenu et sécrété dans les séreuses ou constituant certains épanchements (oedèmes).

16 contondant (lat. contundere, frapper) : qui meurtrit par écrasement, sans couper.

17 Source : Archives Départementales de Vannes - Série E - Etat-civil. Microfiches Pluvigner -1770/1774 ; la mention des âges était à cette époque très approximative et correspondait rarement à l’acte de naissance. La période révolutionnaire y mettra bon ordre : les registres, désormais tenus par les maires et non plus par les prêtres, rebaptisés NMD (Naissances, Mariages, Décès) au lieu de l’appellation d’Ancien Régime BMS (Baptêmes, Mariages, Sépultures) se veulent plus précis, plus administratifs. Par ailleurs, c’est seulement vers la fin du XIXe siècle que se régularisera l’orthographe des noms de familles qui jusque-là n’était retranscrite que phonétiquement, ce qui explique les variantes orthographiques concernant un même nom de famille.


3) BIBLIOGRAPHIE :


a) Archives Départementales de Vannes (56) :
- Série B - Affaires Criminelles 1773-1775 ; 40 pages manuscrites.
- Série E - Etat-civil. Microfiches Pluvigner -1770/1774


b) BATAILLE, Etienne, De par le roy et la justice, chronique judiciaire d’une sénéchaussée bretonne du XVII à la fin du XVIII° siècle (Auray), 2 tomes, Côte : HB 6566 (Archives départementales de Vannes).

c) ROSENWEIG, Louis, Annuaire du Morbihan : Sénéchaussé d’Auray, 1861, pp. 109, 115. Côte : I 97, XIV U 2 (Archives départementales de Vannes).

Auteur des recherches et transcription des informations : Jean-Marc GOUGEON [julien-massard @wanadoo.fr]